15 janvier 2012

Prêtresse du sexe de Alexandre Lévine


Synopsis

Dans une Antiquité partiellement imaginaire, des prêtresses servent et incarnent Welouma, la déesse du sexe et de la fécondité. Leur rôle est de se donner aux hommes, de jouir et d’enfanter. 

Un étranger, Cléaridas, arrive dans leur temple et s’immerge dans son ambiance orgiaque, où l’union avec le divin se fait par l’orgasme. Mais il tombe amoureux d’une prêtresse, Ilouwa, et il comprendra que les sentiments n’ont pas leur place dans cet univers. Bien plus, il verra l’ombre de la mort derrière le culte de la déesse.

Mon avis

Tout d'abord, je souhaite remercier Le sanctuaire des accros et mordus de lecture ainsi que les Editions Artalys pour ce partenariat. 

Ce livre n'est pas à mettre entre les mains de tout le monde, en effet, les passages "érotiques" m'ont plutôt paru pornographique. Cela ne m'a pas dérangée car je m'y attendais: un Dieu que l'on vénère par la jouissance, ça ne se fait pas en se caressant avec des plumes. 

La plume de l'auteur est efficace. En lisant, j'entendais les bruits et sentais les odeurs qu'il pouvait y avoir dans ce temple si étrange. L'auteur a une écriture sans fioritures, ni détours, il va droit au but. Ces descriptions sont tellement poussées et détaillées, que par moment j'avais l'impression de me trouver devant mon poste de télévision en train de regarder un film. Par moment j'étais quelques peu gênée, et j'arrêtais donc ma lecture, ce qui ne m'a pas empêcher de terminer ce livre en moins d'une semaine. 

Je ne me suis pas attachée aux personnages que j'ai trouvé trop caricaturaux: Cléaridas, le bel homme musclé venu chercher le plaisir et qui trouve l'amour, Ilouwa la prêtresse dévouée à sa Déesse jusqu'à la mort, Mélanopos, la grosse brute mais qui au fond à un grand coeur. J'ai trouvé ça un peu dommage tout de même.

Ce qui m'a le plus plu dans ce roman, c'est le côté mythologique, une déesse qui prône l'amour et la jouissance, je suis sûre que dans notre civilisation une telle déesse ne ferait pas de mal. Pour une fois pas de guerre, de meurtres, de conversion, juste le plaisir à l'état pur.

Par contre, le gros point noir de ce roman: la fin. Je l'ai trouvée bâclée, trop facile, notre héros a vraiment de la chance d'avoir des amis qui font le sale boulot à sa place. Dommage. 

En bref

Ma première lecture du genre, je n'ai pas été emballée, mais c'était une lecture assez plaisante. 

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